A Lyon
les 17 et 18 novembre 2018, 44 coopérateurs étaient présents au CJB:
Si notre vocation peut se
traduire aisément par « faire rayonner le charisme salésien là où nous sommes
avec un regard plus attentif sur les jeunes et les pauvres »,la réalité de
notre environnement est complexe, changeante et multiple.
Il est donc bon de se
poser et de réfléchir ensemble.
Les pères Belboom, Ernst
et Harmel ont bien voulu se pencher sur cette question et nous donner des éclairages
pour alimenter notre réflexion.
Merci à eux pour la
richesse de leurs apports.
Vous trouverez ci-après,
quelques points qui nous ont particulièrement interpellés :
·
Ne
pas oublier de se poser la double question : « en tant que salésien
coopérateur qu’est-ce que j’attends et qu’attendons-nous tous ensemble ?»
·
Le Faire
c’est bien certes mais se poser la question du pourquoi est indispensable «
Jésus ne parle pas d’efficacité mais de fécondité ».
·
« A
partir d’un savoir élémentaire qui devrait être « je sais que je ne sais
pas », il nous faut faire évoluer de manière continue la situation
actuelle
·
Des
pistes pour alimenter cette réflexion :
o
la
quête du savoir ne suppose pas une accumulation de certitudes mais attend de
nous une ouverture d’esprit…Toute certitude limite notre accès au savoir et
renforce notre ignorance…
o
Il
faut éliminer tout ce qui nous empêche de dialoguer et d’avancer…
o
cette
ouverture d’esprit doit rimer avec l’humilité »
·
Notre
vocation est une vocation de bonheur personnel et de bonheur à transmettre. « Il
nous faut avoir le courage de ne pas renoncer à la joie (Adrien Candiard) ».Toute
vie est vocation mais elle n’est pas tracée d’avance, pas à pas nous la
construisons.
·
Notre
vocation suppose un isolement temporaire, une prise de distance et une insatisfaction
; elle est toujours dérangeante car elle nous conduit à l’amour véritable qui
n’est pas un long fleuve tranquille… Quand nous avons du mal à donner une bonne
note à la question suivante « quelle note sur 10 mettrions nous à notre vie ? »
·
il
est intéressant de s’appuyer sur les vocations des grandes figures de la bible
comme Abraham, Moise, Jérémie … Marie, Don Bosco, Il est intéressant de voir
comment ils ont pu avancer, discerner les clins d’œil de Dieu dans nos vies,
les événements imprévus, les rencontres, les tiraillements
·
Enfin,
nous pourrons répondre à travers notre vocation sans doute sinueuse, à la
question « qu’est ce qui habite mon cœur ? »
Cette
vocation, nous l’exprimons par une promesse qui n’a rien d’un acte anodin.
Elle peut même faire peur
par l’engagement qu’elle implique. « C’est, en fait, l’expression du
travail intérieur du cœur suscité par le Christ à travers un charisme, celui de
Don Bosco. Comme Don Bosco, c’est accepter de se laisser travailler par la
force créatrice et libératrice de Dieu et en témoigner dans toutes les situations.
Je terminerais avec sur
cette remarque du Père Belboom :« notre vie ne grandit et ne porte du
fruit que dans la joie »
Dans ce court résumé, je
n’ai pas cité à chaque fois l’auteur des réflexions, je les prie de m’en
excuser. Vous retrouverez les textes entiers de ces échanges sur notre site.
Nous continuerons nos échanges
dans une deuxième session au printemps 2020 et nous réfléchirons sur le rôle de
coordinateurs de nos groupes les 23 et 24 novembre 2019 à Paris.
Chantal KIEFFER
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