mardi 20 décembre 2016

Une Salésienne Coopératrice fête Sainte Lucie en Suède



Etre Salésien coopérateur, c’est s’engager auprès des jeunes (PVA Art-2). Marie-Claire est allée en Suède fêter la Sainte Lucie avec ses petits enfants...   
     
Lucie, originaire de Syracuse, vécut en Sicile au IV°siècle. A cette époque, les chrétiens persécutés, se cachaient dans des grottes pour prier. Lucie leur apportait de la nourriture pendant la nuit : sur sa tête reposait une couronne de bougies allumées, ce qui lui laissait les mains libres pour transporter boisson et mets divers. Un jeune païen, amoureux éconduit, la dénonça aux autorités, elle mourut en martyre sans renier sa foi.
            Vers 1350, selon le calendrier Julien, la fête de Ste Lucie correspondait au solstice d'hiver.
La fête païenne fut remplacée par une fête chrétienne qui est encore, aujourd'hui, extrêmement populaire.
A cette occasion, les jeunes filles suédoises, vêtues de robe blanche, une bougie à la main, une couronne lumineuse sur la tête, défilent dans la ville et illuminent l'hiver suédois.
            On déguste à cette occasion des brioches au safran, des biscuits à la cannelle et on voit un vin épicé appelé glögg.
            De nombreux concerts ont lieu et notamment dans la cathédrale luthérienne de Gôteborg, où la chorale de la cathédrale (dans laquelle chante mon petit-fils 11 ans) nous a enchanté par le programme spécialement conçu pour la Ste Lucie.
        
  Dans les écoles également, ste Lucie est célébrée. La classe de ma petite-fille (9 ans) a proposé, à tous les parents, un très joli spectacle de chants suivi d'un goûter avec les spécialités citées précédemment.

Marie-Claire Baronnet
Salésienne Coopératrice Marseille

jeudi 1 décembre 2016

Prier pour préparer nos coeurs à Noël



Chers amis en Don Bosco,
Le temps de l'Avent est là. Préparons nos cœurs à la venue de notre Sauveur, Roi de la Paix en ce monde qui en a tant besoin.
En ce mois de décembre le centre d'Argenteuil et Lucien Bernard, prieront à nos intentions et celles de toute la Famille Salésienne.
N'oubliez pas de leurs envoyer vos intentions
En union salésienne
Marie-José Kandel

mercredi 23 novembre 2016

Servir les Journées mondiales de la jeunesse de 2016 de Cracovie. (Odile Hallaire)




Ce fut une surprise quand à la fin du mois de juin 2016, je reçus un appel de Sœur Chantal Fert, ancienne Provinciale des Filles de Marie Auxiliatrice de France (FMA, Salésiennes de Don Bosco), me demandant si je pouvais me rendre disponible pour les JMJ de Cracovie et si je pouvais participer à l’interprétation des homélies du Pape François, de l’italien vers le  français. Sœur Chantal avait proposé mon nom à l’actuelle Provinciale Sr Geneviève Pelsser.
Coopératrice salésienne, je n’avais jusques là jamais pratiqué l’interprétation simultanée, réservée  en général  à des professionnels de haut niveau : j’ai passé en effet une bonne partie de ma carrière comme traductrice, responsable d’une équipe de traducteurs et d’interprètes au sein de mon entreprise publique de transports parisiens (RATP) et les interprètes professionnels constituent véritablement une élite.  Sœur Chantal  savait par ailleurs que je faisais des traductions d’articles italiens pour la revue DMA, des Filles de Marie Auxiliatrice. D’autre part, je guide plusieurs  fois par mois les visiteurs italiens  de Notre Dame de Paris, dans le cadre de l’association CASA-Notre Dame, une Pastorale du tourisme. Enfin, j’ai vécu à Rome.
Tout cet acquis ne suffisait pas selon moi à faire un interprète de bon niveau, à plus forte raison quand l’intervenant se trouvait  être le Pape lui-même !
Je proposais donc un temps de réflexion à Sœur Chantal, histoire de demander conseil à mes fils !  Ces derniers m’engagèrent immédiatement à répondre par l’affirmative et le 19 juillet, je m’embarquais en compagnie de ma future coéquipière, Sœur Anne-Marie, Salésienne de Don Bosco, vers Cracovie, en quête d’une expérience inédite : interpréter les homélies du Pape. Le temps n’était plus à l’hésitation, le sort en était jeté.
L’équipe que nous avons retrouvée à Cracovie, d’une quarantaine de membres, était dans son ensemble  composée de jeunes femmes et de prêtres de toutes les nationalités , Etats Unis, Amérique latine, Russie, Tchéquie, Pologne, Italie, Allemagne, Autriche, etc… La langue commune était bien sûr l’italien, mais aussi  l’anglais. Je découvrais avec amusement que j’étais de loin la plus âgée, mais j’aime l’aventure. Quel plaisir ce fut de nous retrouver le premier soir une dizaine de jeunes et de moins jeunes, autour d’une table en terrasse, prêts à faire immédiatement connaissance en de multiples langues.
Les premiers jours furent consacrés à une formation individuelle en cabine, puis en binôme, sous la conduite bienveillante d’Ola, interprète professionnelle,  et de Mateusz. Joanna nous accueillait et restait à l’écoute, Daniella assurait le bon fonctionnement du groupe et …répondait patiemment aux questions !
Cette période particulière favorisait entre nous tous un échange sur le plan de nos convictions spirituelles, commun et spontané, loin des contraintes que constituent  la vie ordinaire et les rencontres avec les acteurs croyants ou moins croyants de cette réalité, croisés sur notre route quotidienne.
Cracovie, que nous visitions les premiers temps,  se peuplait de jeunes manifestement en proie à une allégresse que nous partagions, au gré des concerts de rue et des chœurs improvisés. Cracovie,  que je découvrais avec émerveillement, était non seulement une ville superbe, mais aussi marquée par l’Histoire. Nous avons vu un certain nombre d’églises, la cathédrale, au cœur du Wawel, ce château qui domine la ville, le Kazimiertz, ou quartier juif dont certaines façades portent encore des traces de la guerre, et de l’autre côté de la large Vistule, le musée Schindler, visité également. Dans le centre de la ville, le Collegium  Maius était partiellement fermé. Cracovie pour l’occasion ouvrait aux arrivants les portes du magnifique Sanctuaire de la Miséricorde divine, construit il y a quinze ans par l’architecte Witold  Cęckiewicz, un jeune homme de 92  ans , un aventurier lui aussi.  La messe d’accueil y fut célébrée le lendemain de notre arrivée.
Loin de la France, des échos des derniers attentats de Nice, nous fûmes cependant rejoints par le terrible drame de l’assassinat du père Jacques Hamel, dans l’église Saint Etienne du Rouvray, à quatre- vingt kilomètres de chez moi, en Normandie. 
Lorsque le pape François vint retrouver la foule des JMJ,  et alors que nous l’attendions du fond de nos cabines d’interprétation, prêts à dresser l’oreille et à traduire ses paroles le plus fidèlement possible, j’eus le sentiment d’être, tel Zachée, montée en un lieu élevé d’où je pouvais dominer la scène et me rapprocher de Celui qui donnait tout son sens à cette manifestation hors du monde et hors du temps. Toujours dans l’Evangile, Pierre face à Jésus transfiguré, vivait un moment hors du monde, qui suscita certainement en lui  le désir de rester au sommet de la montagne avec son Maître. Or, ce fut Jésus lui-même qui l’encouragea à redescendre, à retrouver la réalité dans toute son âpreté et dans toute sa violence[1]. 
Ces journées à Cracovie, ce moment hors du temps, privilège surprenant vécu au milieu d’une équipe privilégiée  choisie au gré des disponibilités et des compétences, ont été pour moi une forme de viatique, une provision spirituelle pour l’avenir : rejoindre la réalité de tous les jours, retrouver mon bâton de pèlerin, prenait une saveur nouvelle.
Nous sommes tous l’objet d’un choix précis, pour la Providence. Nous fîmes l’objet d’un choix particulier, pour les JMJ .  Il s’agissait désormais de retourner à une réalité âpre, violente, certes, mais si riche et où nous avions à travailler plus que jamais à notre propre conversion et à celle des autres, dans la joie comme dans la difficulté. Tel fut le message du pape François : « La voie de la Croix est la seule qui vienne à bout du péché, du mal et de la mort, parce qu’elle plonge dans la lumière radieuse de la Résurrection du Christ, vers les horizons d’une vie renouvelée et pleine. C’est la voie de l’espérance et de l’avenir ! »/
Odile HALLAIRE
Salésienne Coopératrice Paris


[1] « Relevez-vous, soyez sans crainte ! » Mt 17, 6.

dimanche 6 novembre 2016

Salésiens coopérateurs : La communication est une activité typique



Les Salésiens coopérateurs tentent de vivre selon leur Projet de vie Apostolique (PVA). Ils  sont ouverts à diverses formes d’apostolat. Parmi elles, ils privilégient la vie familiale, outre leur propre travail et la vie associative, ils ont des activités typiques comme l’engagement dans la communication sociale (PVA Art.11).

Qu’est-ce que la communication sociale ?  Au sens strict,  elle sedéfinit comme l'ensemble des actes de communication qui visent à modifier des représentations, des comportements ou à renforcer des solidarités. (Social Info, dictionnaire suisse de politique sociale)

Les Salésiens coopérateurs sont donc invités à montrer un visage accueillant de l’Église au travers la diffusion d’informations sur  leurs actions.
Vous trouverez tout ceci sur nos blogs et sites ci-dessous… La liste n’est pas exhaustive mais cliquez sur les liens !
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Les Salésiens Coopérateurs sont au service de l’Église et de l’annonce de l’Évangile…
Denis LEFEBVRE
Salésien  Coopérateur,
Chargé de communication pour la province de France