jeudi 14 décembre 2017

Thonon: La filiation mariale chez Don Bosco. Être fils et fille de Dieu et de Marie



Il neige, aujourd’hui à THONON!

Notre journée commence par un accueil bienveillant autour d’un café servi par la communauté des sœurs salésiennes de Thonon.



Puis nous nous retrouvons autour de Sœur Geneviève PELSSER, Provinciale des sœurs salésiennes  de Don Bosco, pour un échange sur le thème de :



« La filiation mariale chez Don Bosco. Être fils et fille de Dieu et de Marie »



Intervention de Sr Geneviève :

«  Dès le début de l’œuvre salésienne Don Bosco, la filiation mariale de Don bosco est une évidence, Marie est omniprésente dans la vie de Don Bosco. 

En 1858, il va trouver le pape qui lui demande d’écrire ses « souvenirs autobiographiques »

Il commence par « Nous sommes débiteurs de tout à Marie »

Jean Bosco s’est vraiment senti guidé et soutenu par elle toute sa vie. Elle est aussi au cœur de sa méthode préventive.



Il fait même coïncider sa naissance avec le 15 août ! Sa naissance est suivie du décès de son père, souvenir douloureux mais rempli de foi chrétienne.
Puis vient le « songe des 9 ans »

Dans la deuxième partie de la narration, une « Dame d'aspect majestueux » devient la clé de la compréhension de tout le songe. En effet, c’est grâce à elle que le petit Jean connait le nom du mystérieux personnage : « - Je suis le Fils de celle que ta mère t'a appris à saluer trois fois par jour », Jésus se présente comme le Fils de Marie. «  Mon nom demande le à ma mère »

Sa mère, Marguerite était une mère toujours présente, entre Jean Bosco et sa mère s’est établie une relation profonde et intense caractérisée par la confiance et la familiarité.
Marguerite, dans son action éducative, vivait le principe de l’amour échangé, fondement du Système Préventif. «  Celui qui se sait aimé, aime ». Elle incarnait l’idéal de l’assistance salésienne faite de « peu de paroles et beaucoup de faits », d’une présence constante, vigilance mais discrète et pleine de confiance.
Marguerite fut la première maîtresse de prière du petit Jean, elle le prépara à la confession et à la première communion.
A l’approche de l’entrée de Jean Bosco au séminaire, elle lui dit «  Je t’ai recommandé la dévotion à cette Mère, maintenant, je te demande de te donner tout à elle, aime des compagnons qui lui sont dévots et répands toujours la dévotion à Marie. »
Ces paroles sont importantes pour comprendre la façon dont Don Bosco a perçu la présence vive et active de Marie dans les bras de laquelle il se jette avec confiance et abandon.
Son ordination sacerdotale a lieu le 5 juin 1841, Pour sceller le couronnement de sa vocation, réalisée grâce à l’aide de Marie, il célèbre sa seconde messe auprès du sanctuaire de la Consolata à Turin.
Dès le début de l’oratoire, Don Bosco démontre sa confiance en Marie. Tous les déplacements se feront à l’occasion d’une fête mariale...
Le 12 avril 1846, l’arrivée à l’endroit définitif est vécue en compagnie de Marie
Le fait de trouver un lieu où construire l’oratoire est considéré comme une intervention de Marie.
L’œuvre salésienne, c’est l’œuvre de Marie et l’œuvre de Marie, c’est sa maison : en ce lieu, elle est « de la maison. »
A partir de ce moment, dans la maison du Valdocco, la présence de Marie est manifestée toujours plus clairement : Don Bosco en parle toujours aux enfants. Et quand Don Bosco tombe malade, les jeunes prient cette Mère. C’est à Elle qu’est attribuée sa guérison.
Don Bosco se sent fils aimé de Marie et il le lui rend par une attention et une affection particulière et en étant attentif aux jeunes.
Sur son lit de mort, il invoque Marie, celle qui prie pour nous, pécheurs maintenant et à l’heure de notre mort.
« O Mère, Mère, ouvre-moi les portes du Paradis »
Dans l’évangile de Mathieu, 1, 17, L’ange dit à Joseph : Ne craint pas de prendre chez toi, Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint. »
Prendre Marie chez soi : C’est vraiment ce qu’a vécu Don Bosco. Au point que son œuvre (non seulement l’Eglise construite par lui) devienne la « maison de Marie » et non plus la maison de Don Bosco.  
Comme Joseph, comme Jean, le disciple bien aimé (« Voici ta mère ») et comme Don Bosco, nous sommes invités à accueillir chez nous Marie qui nous fait grandir et développe constamment en nous la vie de son fils Jésus. 
Pour nous que veut dire : Etre fils et fille de Marie ?
Un temps de réflexion et de silence est donné à chacun pour réfléchir à cette question
P
uis, nous faisons un tour de table pour écouter les réponses personnelles de chacun.

Dans l'après-midi : Nous regardons la deuxième partie du film « Don Bosco, une Vie pour les Jeunes » (De Ludovico GASPARINI)


Nous terminons la journée par une célébration à la chapelle avec les textes de la lecture et de l’évangile du 2ième dimanche de l’Avent. Sans oublier de prier Marie, bien sûr ! 


La journée se tremine par un  goûter partagé : les gâteaux sont formidables, ces dames se sont surpassées!


Bonnes fêtes de la Nativité à tous






Odile THIERION
Salésienne Coopératrice
Thonon les Bains

dimanche 3 décembre 2017

L'Avent est un temps de prière

Chers amis,
En ce mois de décembre, temps de l'Avent et de la venue de Jésus Sauveur, le centre local de Mulhouse et le groupe naissant de Ressins ainsi que Lucien Bernard, Salésien Coopérateur isolé prieront aux intentions de tous les Salésiens Coopérateurs et de la Famille Salésienne.
Confions leurs nos intentions.
Bonne préparation à la venue de l'Emmanuel
En union salésienne
Marie-José KANDEL

jeudi 2 novembre 2017

En novembre, la prière nous aidera

Chers amis en Don Bosco,
Le petit nuage de bonheur et de joie sur lequel nous nous sentions si bien au congrès à Pouillé se frotte à nos réalités quotidiennes. A chacun de nous de vivre sa mission salésienne dans sa vie de tous les jours.
 Notre soutien mutuel dans la prière nous aidera.
Merci à vous tous qui vous proposez d'assurer un mois dans le partage de prière.
C'est le centre local de Trient qui se charge au mois de novembre de prier à nos intentions.

En union salésienne
Marie-José

samedi 1 juillet 2017

Prier pendant les Vacances



Chers amis en Don Bosco,
Les vacances d'été sont à notre porte: repos, farnienté, voyages, découvertes selon l'envie de chacun.
Mais Dieu n'est jamais en "vacances" et reste à l'écoute de nos prières.
Ces sont les centres locaux de Lyon Sainte Famille et de Binson qui prieront aux intentions des Salésiens Coopérateurs et de toute la Famille Salésienne.
En union salésienne
Marie-José KANDEL

lundi 29 mai 2017

RENCONTRE REGIONALE TRIENT-THONON



Le  samedi 13 mai, nous longeons le lac Léman dans une belle lumière matinale d’une grande clarté. Les nuages très hauts, laissent apparaitre les sommets montagneux enneigés, le lac est magnifique avec ce temps incertain. Juste après le col de la Forclaz, nous apercevons deux chamois !
Nous sommes une trentaine de thononais à rejoindre Trient où nous attendent Valérie et André Pianta.
Une famille salésienne slovaque de Genève, se joint à nous difficilement après un accrochage de leur voiture à 10 minutes de Trient !! : Maria et leurs 4 filles passeront la journée avec nous.
L’accueil est chaleureux, café et croissants partagés dans la salle communale avant de se diriger vers l’église, tout à côté, pour la messe concélébrée par Mgr Jean-Michel Girard (prévôt de la congrégation des chanoines réguliers du Grand-Saint-Bernard) et le Père Jozef Gasik (père salésien originaire de Slovaquie qui officie actuellement à Chambéry)  Nos prières se tournent vers Marie Dominique Mazzarello dont nous fêtons les « 180 ans » ce jour-là, le 13 mai, et vers Notre Dame de Fatima dont les apparitions ont commencé le 13 mai 1917, il y a 100 ans (le pape François est sur place aujourd’hui pour canoniser Francisco et sa sœur Jacinta, deux des trois bergers qui ont vu les apparitions de la Vierge Marie).
C’est Sœur Anne Marie Baud qui fait l’homélie sur Marie Dominique Mazzarello, fondatrice des Filles de Marie Auxiliatrice. Les chants sont accompagnés par André, Valérie Pianta et Anne Marie Baud avec leurs instruments.
C’est une émouvante cérémonie.
Un apéritif, puis le repas sorti des sacs et agrémenté de la « vraie raclette » valaisanne des Pianta se passent dans la joie et la bonne humeur.
Un petit temps libre est proposé à ceux qui veulent aller se promener pendant que l’on range, réorganise la salle pour l’après midi et que l’on gonfle les ballons avec les enfants. Chacun prend un ballon en revenant dans la salle communale pour un petit jeu, animé par André, afin de se présenter et de se connaître mieux.
Mgr Jean-Michel Girard nous présente un petit film sur les « Intuitions de St Bernard »

Puis il nous raconte de façon très agréable et avec beaucoup d’humour l’origine de la congrégation des Chanoines du Grand-Saint-Bernard : « Au 11° siècle, St. Bernard de Menthon réunit des frères sur le col du Mont-Joux pour venir en aide aux pèlerins et aux marchands dans la traversée des Alpes. Aujourd'hui, chaque membre (prêtre, frère, oblate) s'efforce de vivre le charisme de l'accueil dans son lieu de travail (maisons d'accueil, paroisses, mission à l'étranger : Taïwan) et dans son lieu de vie en communauté, selon la Règle de St. Augustin. 
La Congrégation veut rester fidèle à son œuvre d’accueil dans ses hospices du Gd-St-Bernard et du Simplon, elle les habite et les entretient.
Egalement, desservi par les chanoines de la Congrégation du Grand-Saint-Bernard, le secteur de l’Entremont dépend du diocèse de Sion et regroupe 4 paroisses : Sembrancher, Orsières, Liddes et Bourg-Saint-Pierre » (Source : https://www.gsbernard.ch). Il nous raconte aussi l’origine de la légende des chiens qui, en fait, aidaient à tasser la neige devant les moines qui partaient à la rencontre des égarés pour les aider.
On termine avec une intervention d’André Pianta qui nous parle de leur groupe Salésien de Suisse et comment ils en sont venus à rencontrer les salésiens de France, faire leur promesse, lui et sa femme. Il est au conseil provincial (Les salésiens du Valais, qui tenaient un orphelinat, n’existent plus mais restent dans la mémoire des anciens).
Un gouter avec le très bon gâteau de Maria, la maman, clôt cet agréable après-midi d’échange.
Nous reprenons le car, via Chamonix : le glacier des Bossons dans un rayon de soleil. Le Mont Blanc se cache derrière les nuages. Une journée d’amitié, de rencontre chaleureuse et de prière comme il en existe en « pays » salésien.
Un grand MERCI à Valérie et André PIANTA pour l’organisation et pour leur accueil si bienveillant !

Odile THIERION
Salésienne Coopératrice