Valérie et André PIANTA,
mariés depuis 28 ans, suisses résidant en Valais, nous ont offert un beau
témoignage de leurs chemins. Ils ont prononcé leur promesse de Salésiens
coopérateurs le 28 septembre lors de la
célébration eucharistique de l’Assemblée Générale.
Valérie et André ont présenté
les sources de leurs engagements lors de cette cérémonie.
Ils ont eu la gentillesse de nous les confier. Nous souhaitons ici vous
partager quelques extraits de leurs promesses :
Valérie : J’ai rencontré Don Bosco
quand j’avais 10 ans à l’école. Mon maître m’avait donné à lire une bande
dessinée retraçant sa vie, et j’ai été touchée au fond de mon cœur d’enfant par
la paternité de cet homme conduit par Jésus au milieu des enfants paumés
André : Don Bosco m’accompagne
depuis 25 ans ! Mais sans que je le
reconnaisse.
Au cours de mes études, j’ai fait le choix personnel d’orienter
ma carrière professionnelle auprès de jeunes en difficultés scolaires. C’est le
Christ, relayé par Don Bosco qui s’adresse à moi ! Mais en l’absence de
présence salésienne en Suisse, je ne fais pas la connaissance de la famille
salésienne. Don Bosco est pourtant déjà dans ma tête, car j’apprends à
connaître son histoire.
Valérie : Il y a eu la poursuite
d’un cheminement de foi plus intérieur autour de cet événement, de notre
présence en Eglise. J’ai suivi la formation au diaconat permanent avec André,
puis la Formation aux ministères en Eglise, afin d’être autorisée à faire de
l’enseignement religieux scolaire (entre autre), la question de la transmission
de nos valeurs judéo-chrétiennes et de l’ouverture aux autres religions, aux
enfants me préoccupant beaucoup.
André : Il m’aura fallu vivre une
période de grand doute spirituel en 2009 pour m’en remettre intégralement à
Dieu et lui demander de m’ouvrir à une famille spirituelle. Et comme les
disciples d’Emmaüs reconnaissant Jésus par la fraction du pain, je reconnais
clairement la réponse de Dieu : DON
BOSCO.
Valérie : en 2010, j’ai vécu une
grosse remise en question professionnelle avec la décision de quitter
définitivement l’enseignement, me trouvant en profond désaccord intérieur avec
ce que je voyais ou avais vu à l’école. Les valeurs apparaissant dans le
système scolaire n’étaient plus les miennes et je ne savais plus que faire de
moi, ni surtout comment répondre à l’appel de plus en plus insistant de Jésus
« ce que vous avez fait au plus petits d’entre les miens, c’est à moi que
vous l’avez fait ».
Et là, Don Bosco est revenu sur la pointe des pieds frapper à
ma porte, m’entretenir silencieusement de ce que je croyais au plus profond de
moi. Je me suis arrêtée pour réfléchir et il était là, comme témoin de la
Tendresse de Dieu pour les petits ! J’ai été conduite dans ma quête auprès
des enfants et adolescents handicapés, polyhandicapés, autistes etc et là, j’ai été bouleversée ; je me suis
mise à genoux intérieurement face à la vie endommagée et la souffrance qu’elle
engendre. J’ai été bouleversée et j’ai compris que ma place était avec eux, que
c’était là que j’irai, même si je ne savais pas encore comment.
André : Je suis alors
impressionné non seulement par l’actualisation du message de Don Bosco, mais
aussi par la proximité de mon cheminement de vie avec les préoccupations des
salésiens dans la réalité des jeunes. Je réalise alors que Don Bosco me
chatouillait l’oreille depuis de nombreuses années, sans que je puisse le
reconnaître. Je rends grâce à l’Esprit-Saint de m’avoir ouvert « les
oreilles » ! Ma rencontre avec les salésiens coopérateurs est donc
devenue « évidente », et l’accueil chaleureux que j’ai reçu m’a
encouragé à poursuivre ma réflexion. Maintenant que la présence de Don Bosco
m’est devenue indispensable au quotidien, je
souhaite avancer avec la Famille Salésienne, pour me remettre en question sous
le regard de l’évangile…
Valérie : M’engager en faisant la
Promesse, c’est signifier que je désire être missionnaire de la Tendresse du
Père pour les endommagés de notre monde, mais pas en pensée ….en vrai, là où je
travaille, avec les enfants que j’accompagne dans leurs difficultés, ou leur
handicap, avec leurs parents mes collègues enseignants. C’est le vivre
aussi dans ma communauté paroissiale en essayant d’être à l’écoute,
d’accueillir les gens tels qu’ils sont…le vivre en famille au-delà des mots. Et
de l’être dans cette Joie qui reste quoi qu’il arrive.
J’ai besoin de dire oui,
de m’engager, avec des frères comme témoins et de vivre ce lien de la communion
en famille avec Don Bosco autour de Jésus- Christ ….appartenir à une communauté
d’Eglise, une famille !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire