dimanche 20 juillet 2014

Genève à l'ONU, Le conseil mondial est reçu.


 
Être Salésiennes Coopératrices ou Salésiens Coopérateurs, c’est vivre dans sa mission propre au service des jeunes et des pauvres à la manière de Don Bosco, dans son environnement de vie.
Marie-José Kandel, salésienne coopératrice d’Alsace, est maintenant membre du conseil mondial des Salésiens Coopérateurs. C’est à ce titre qu’elle était invitée à Genève


Debout : Père Guiseppe Casti, Sœur Leslye Sandigo, Marie-José Kandel, Susan épouse de Herman, Pablo Farfan Pacheco, Giorgio Signori
Agenouillés : Enzo Battistoni , Herman Lopez Castro

C’est avec une grande joie que je vous partage mon vécu à Genève.
Sœur Leslye Sandigo, notre Déléguée Mondiale avait invité les membres du Conseil Mondial à Genève pour découvrir le travail de l’ONG fondée par les Filles de Marie Auxiliatrice: Office des Droits Humains IIMA (International Institute Maria Ausiliatrice)
Nous étions 8 à répondre à cette invitation : Don Guiseppe Casti (Délégué Mondial), Giorgio Signori (Administrateur Mondial), Enso Batistoni (Secrétaire Mondial), Herman Lopez (Région Interamérique) et son épouse, Pablo Farfan (Région Pacifique Caraïbes du Sud) et moi-même (Région Europe Centrale Ouest)
Le conseil mondial sur le pas de porte de la communauté 
des Soeurs Salésiennes de Veyrier
Sœur Maria Grazia CAPUTO, conseillère au Conseil des Droits de l’Homme à l’ONU, nous a accueillis dans la communauté salésienne de Veyrier (Genève) du 11 au 15 juin. Dans ses bureaux des droits humains elle nous expliquait  le fonctionnement de l’ONU, à New York et à Genève et le travail effectué à Genève durant les trois sessions annuelles.
A l'arrêt de Bus
Puis dûment badgés nous nous rendions dans cette grande institution. Nous avons assisté à des séances plénières et des « side events ». Les rapporteurs envoyés dans certains pays pour y relever l’application des Droits de l’Homme exposent, les pays concernés peuvent y répondre et des ONG reconnus par l’ONU interviennent pour exposer leur point de vue.
Dans une atmosphère feutrée, aux discours toujours polis, les violations des droits de l’homme à travers le monde sont exposés, discutés, en  présence des ambassadeurs de tous les pays. Les résultats ne sont pas immédiats, mais un changement fondamental dans le respect des Droits de l’Homme s’opère lentement.
Nous avons rencontré Monseigneur TOMASI, Nonce Apostolique à l’ONU. Son avis est recherché dans les débats épineux, puisque le Vatican est considéré comme un état politiquement neutre.
Rencontre avec le Nonce apostolique Mgr SilvanoTomasi
Le travail de Sœur Maria Grazia, en dehors des trois sessions annuelles, consiste à monter des dossiers à partir des expériences concrètes vécues par les Sœurs Salésiennes à travers le monde pour préparer une intervention lors des sessions du Conseil des Droits de l’Homme. Elle est aidée par quatre collaborateurs, un permanent et trois stagiaires.

Debriefing du soir avec Soeur Maria Grazia Caputo (en bleu)
Nous avons vécu une expérience marquante, qui nous pousse et à travers nous toute l’Association des Salésiens Coopérateurs, à devenir acteurs dans la défense des Droits de l’Homme. Forts de nos 30000 membres à travers le monde, nos observations et nos expériences dans les domaines comme la prise en charge des enfants, l’éducation et le travail des jeunes peuvent être utiles pour faire avancer l’application des Droits de l’Homme dans tous les pays.
En annexe : Sœur Maria Grazia propose des stages de trois mois à des jeunes chrétiens (ils vivent dans la communauté des Salésiennes), qui ont fait des études de relations humaines ou droit international, et parlent au moins une des langues du Conseil des Droits de l’Homme : français, anglais, espagnol.
Marie-José KANDEL

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire