Le château de Farnières |
Le conseil provincial des
salésiens coopérateurs de Belgique Sud a invité les coopérateurs du nord de la France à participer une magnifique retraite consacrée
à Maman Marguerite, mère de Don Bosco. Animée par le Père Morand WIRTH, SDB.
Farnières, au cœur des Ardennes
belges, est le centre spirituel des Salesiens de Belgique sud. Lors de
l’accueil du Vendredi, c’est le bonheur de renouer les contacts, d’être ensemble lors du repas. Pour la soirée, Pierre Robert, coordinateur provincial, prononce le mot d’accueil, Franz Defaut nous présente le montage vidéo « Maman
Marguerite » et sœur Bénédicte Pitti, provinciale, intervient pour le mot du soir.
Samedi matin, -les enfants ayant
été confiés à deux jeunes du groupe Ephata Don Bosco- la première intervention du
Père Morand Wirth présente :
Née en 1788, à Capriglio, à
quelques kilomètres des Becchi: « Caractère
franc et décidé, elle refuse le bal, « sème » les garçons trop
entreprenants, écarte les importuns, résiste aux soldats autrichiens ». Comme
il n’y a pas d’école pour les filles, elle restera illettrée.
Le 6 juin 1812, à la mairie puis
à l’église de Capriglio, elle épouse
François Bosco, métayer veuf âgé de 27 ans, ayant à sa
charge sa mère Marguerite et père d’un garçon de 3 ans Antonio. Ce sont cinq années de bonheur, avec les naissances de
Joseph (1813) et Jean (1815), jusqu’à la mort de François, suite à une broncho –pneumonie
(1817).
En 1818, les souvenirs
autobiographiques de DB racontent la sècheresse suivie de la famine et les
mesures drastiques prises par Maman
Marguerite.
Avec ses 3 enfants, elle refuse le remariage et les fait
participer aux travaux de la ferme, les forme à la prière, et, femme d’une grande
foi, leur enseigne le sens de la présence de Dieu « Dieu te voit ». Sa
catéchèse se passe par questions et réponses : « au milieu des occupations,
elle faisait répéter ce qu’elle avait appris par cœur ».
Elle a de grosses difficultés de
relation avec son fils adoptif Antoine : il s’opposera violemment aux études de Jean, en particulier pour le latin.
Jean doit quitter à 12 ans sa famille pour être
garçon de ferme pendant deux ans chez
les Moglia.
L’intervention du père WIRTH se
poursuit par un échange en groupe de deux sur les qualités de maman Marguerite
Complicité avec Don
Bosco au Valdocco
Complicité et
accompagnement : Jean, jeune prêtre entouré de jeunes, propose à sa maman de
venir avec lui au Valdocco : une zone dangereuse de Turin. Fin 1846, des
centaines de jeunes accourent le dimanche et les soirs de la semaine (cours).
En mai 1847, installation avec
elle du premier jeune - ils seront 90 à
sa mort- et premier « mot du soir » de Don Bosco.
Désormais Don Bosco et sa
mère : un seul cœur et une seule âme au service d’une grande famille.
« Respect, obéissance,
vénération de Don Bosco et des jeunes pour elle ».
Elle est complice avec son fils
directeur, qu’elle seconde et remplace « dans un esprit de famille » ;
sa présence auprès des enfants est constante, vigilante mais pas pesante.
Le père Morand nous a bien montré
qu’elle est cuisinière, couturière, jardinière «maman des enfants ». Elle
recueille vingt jeunes lors du choléra.
Complice dans la prière :
« je prie pour les jeunes et les bienfaiteurs ».
Cette présentation continue
par des échanges, en petits groupes.
Trois prêtres nous sont proposés,
disponibles pour le sacrement de la
réconciliation. Moment d’intimité avec
le Seigneur, un temps de prière dans le style de Taizé, où le Saint-Sacrement
passe de mains en mains.
En soirée, Ginette et Francis ont
animé pour tous le jeu de l’oie salésien vivement apprécié.
La spiritualité de
Maman Marguerite
Dimanche matin, l’intervention du
Père Morand porte sur le profil spirituel de Maman Marguerite.
Les coops de France à Farnières |
Les vertus théologales : Dieu,
à la première place : Aux Becchi, son hospitalité est sans discrimination.
Le témoignage le plus fort : le partage de la mission de son fils.
Les vertus cardinales :
Prudente, elle sait distribuer
reproches et encouragements à l’Oratoire.
Elle est juste avec ses enfants : division de ses biens avec
Antoine et Joseph pour permettre la
vocation de Jean.
Forte : dès le rêve des neuf ans, elle
devient le soutien tenace de la vocation de son fils au plan matériel, scolaire
et spirituel.
Pauvre, elle conserve au
Valdocco son habit de paysanne.
Humble devant son fils prêtre- directeur, mais tenant sa place en
harmonie avec lui.
Elle a ses prières et ses proverbes comme, pour
l’amitié : « Un seul ennemi, c’est déjà trop »
Très pieuse, elle est « vénérable » et la famille
salésienne postule pour sa béatification : une prière en l’honneur de Maman Marguerite est lue par Morand.
Le Chaudron |
Franz, salésien coopérateur belge chargé de la communication, met
toute notre retraite dans le « chaudron » tout au long du WE. Ainsi
nous avons vu le « foyer « se
construire et, lors de la messe du dimanche, les enfants viennent y ajouter les
flammes de l’amour et de la joie.
Durant cette messe, concélébrée par les Salésiens présents les pères Pascal HARMEL, Morand WIRTH, Pierre - nous sommes convié(e)s au renouvellement de
notre promesse de salésiens coopérateurs.
Pour finir notre rencontre, nous
recevons du Père Pascal et de Sr
M-Louise, un insigne de Don Bosco nous conviant à l’amour des âmes et écoutons
sa forte exhortation.
Enfin Pierre Robert, coordinateur provincial de Belgique sud, clôture
en nous invitant comme Don Bosco : « Eduquez la
jeunesse ». Personne ne nous
demande d’égaler Maman Marguerite, mais simplement de ne laisser, dans notre
entourage, aucun jeune sans un sourire
ou un encouragement. Pierre remercie le Père Morand : « je vous ai
regardés tomber sous son charme ».
Michel Gamelin & marie-Josée Kandel
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