Alors que
les Salésiens de Don Bosco avaient quitté le Valais en 1986, l’Association Jean
Bosco (AJB) et le nouveau Centre local de Salésiens Coopérateurs « Notre-Dame
du Mont-Blanc » de Trient permettent à Don Bosco d’y
revenir et de transmettre son message.
Une
première grande soirée a été organisée le 22 février 2014 qui a réuni amateurs
de chant choral et anciens amis de Don Bosco.
Nous avons
été accueillis par la communauté protestante qui nous a ouvert les portes de
son église. L’OCTUOR VOCAL DE SION, dirigé depuis 38 ans par l’Abbé
François-Xavier AMHERDT, nous a agréablement chatouillé les oreilles. Puis nous
avons partagé un verre de l’amitié autour d’une exposition « Don
Bosco et la réalité des jeunes en difficulté en Valais ».
En effet, j’ai recensé près de 1'000 jeunes de notre
région qui ont entre 15 et 25 ans, se trouvant en situation de précarité, sans
perspective de formation professionnelle, et donc sans perspective d’insertion
sociale. Don Bosco a du travail, et
notre jeune équipe de salésiens coopérateurs en devenir se met à la tâche…
Don Bosco a
toujours souhaité que ses éducateurs considèrent chaque jeune dans toutes ses
dimensions. Parmi elles, le loisir et le jeu tenaient une place essentielle.
Une de ces intuitions était d’ailleurs que le loisir est un temps privilégié
pour la construction de la personnalité.
Et comme
tout bon italien, Don Bosco a toujours aimé le chant. Mais il a fait figure de précurseur quand il
lança autour de 1845 ses classes de chant populaire.
C’était une
nouveauté pour l’époque. Jusque-là, l’apprentissage se faisait toujours en
tête-à-tête du professeur et de l’élève. Il a dû évidemment développer toute
une pédagogie pour discipliner les jeunes et faire leur apprentissage. Mais il
choisissait ce que les jeunes aimaient, pour les faire ensuite évoluer un peu à
la fois vers le chant grégorien et le chant sacré classique.
« Les jeunes, disait-il, il faut qu’ils soient toujours occupés. Il y
a l’école, le métier, (maintenant il rajouterait Internet, Facebook,
Twitter, WattsApp…) mais il faut aussi
les pousser à faire de la musique ou autre chose. Ainsi, leur esprit sera toujours
en travail. Si nous ne leur offrons pas des occupations, ils s’en trouveront
d’eux-mêmes, et pas toujours ce qu’il y a de meilleur. »
Cette
soirée a permis de renouer des contacts avec des anciens amis de Don Bosco, et
surtout de témoigner de notre présence, et de notre volonté d’inscrire la
mission transmise par Don Bosco et les Salésiens, au service des jeunes en
difficulté.
La Maison
Don Bosco à Trient (cf. Photo) n’attend plus que de pouvoir accueillir le
Centre d’Insertion Préprofessionnelle (www.cipre.ch) pour des jeunes de 15 à 25
ans sans perspective professionnelle et d’insertion sociale.
André & Valérie PIANTA
Salésiens Coopérateurs
groupe Notre-Dame
du Mont-Blanc
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