lundi 20 octobre 2014

Au CJB à Lyon, Nous sommes témoins de l’engagement de Valérie et André



Valérie et André PIANTA, mariés depuis 28 ans, suisses résidant en Valais, nous ont offert un beau témoignage de leurs chemins. Ils ont prononcé leur promesse de Salésiens coopérateurs le 28 septembre  lors de la célébration eucharistique de l’Assemblée Générale.
Valérie et André ont présenté les sources de leurs engagements lors de cette cérémonie. Ils ont eu la gentillesse de nous les confier. Nous souhaitons ici vous partager quelques extraits de leurs promesses :

Valérie : J’ai rencontré Don Bosco quand j’avais 10 ans à l’école. Mon maître m’avait donné à lire une bande dessinée retraçant sa vie, et j’ai été touchée au fond de mon cœur d’enfant par la paternité de cet homme conduit par Jésus au milieu des enfants paumés


André : Don Bosco m’accompagne depuis  25 ans ! Mais sans que je le reconnaisse.
Au cours de mes études, j’ai fait le choix personnel d’orienter ma carrière professionnelle auprès de jeunes en difficultés scolaires. C’est le Christ, relayé par Don Bosco qui s’adresse à moi ! Mais en l’absence de présence salésienne en Suisse, je ne fais pas la connaissance de la famille salésienne. Don Bosco est pourtant déjà dans ma tête, car j’apprends à connaître son histoire.
Valérie : Il y a eu la poursuite d’un cheminement de foi plus intérieur autour de cet événement, de notre présence en Eglise. J’ai suivi la formation au diaconat permanent avec André, puis la Formation aux ministères en Eglise, afin d’être autorisée à faire de l’enseignement religieux scolaire (entre autre), la question de la transmission de nos valeurs judéo-chrétiennes et de l’ouverture aux autres religions, aux enfants me préoccupant beaucoup.
André : Il m’aura fallu vivre une période de grand doute spirituel en 2009 pour m’en remettre intégralement à Dieu et lui demander de m’ouvrir à une famille spirituelle. Et comme les disciples d’Emmaüs reconnaissant Jésus par la fraction du pain, je reconnais clairement la réponse de Dieu : DON BOSCO.

Valérie : en 2010, j’ai vécu une grosse remise en question professionnelle avec la décision de quitter définitivement l’enseignement, me trouvant en profond désaccord intérieur avec ce que je voyais ou avais vu à l’école. Les valeurs apparaissant dans le système scolaire n’étaient plus les miennes et je ne savais plus que faire de moi, ni surtout comment répondre à l’appel de plus en plus insistant de Jésus «  ce que vous avez fait au plus petits d’entre les miens, c’est à moi que vous l’avez fait ».
Et là, Don Bosco est revenu sur la pointe des pieds frapper à ma porte, m’entretenir silencieusement de ce que je croyais au plus profond de moi. Je me suis arrêtée pour réfléchir et il était là, comme témoin de la Tendresse de Dieu pour les petits ! J’ai été conduite dans ma quête auprès des enfants et adolescents handicapés, polyhandicapés, autistes etc  et là, j’ai été bouleversée ; je me suis mise à genoux intérieurement face à la vie endommagée et la souffrance qu’elle engendre. J’ai été bouleversée et j’ai compris que ma place était avec eux, que c’était là que j’irai, même si je ne savais pas encore comment.


André : Je suis alors impressionné non seulement par l’actualisation du message de Don Bosco, mais aussi par la proximité de mon cheminement de vie avec les préoccupations des salésiens dans la réalité des jeunes. Je réalise alors que Don Bosco me chatouillait l’oreille depuis de nombreuses années, sans que je puisse le reconnaître. Je rends grâce à l’Esprit-Saint de m’avoir ouvert « les oreilles » ! Ma rencontre avec les salésiens coopérateurs est donc devenue « évidente », et l’accueil chaleureux que j’ai reçu m’a encouragé à poursuivre ma réflexion. Maintenant que la présence de Don Bosco m’est devenue indispensable au quotidien, je souhaite avancer avec la Famille Salésienne, pour me remettre en question sous le regard de l’évangile…
 
Valérie : M’engager en faisant la Promesse, c’est signifier que je désire être missionnaire de la Tendresse du Père pour les endommagés de notre monde, mais pas en pensée ….en vrai, là où je travaille, avec les enfants que j’accompagne dans leurs difficultés, ou leur handicap, avec  leurs parents  mes collègues enseignants. C’est le vivre aussi dans ma communauté paroissiale en essayant d’être à l’écoute, d’accueillir les gens tels qu’ils sont…le vivre en famille au-delà des mots. Et de l’être dans cette Joie qui reste quoi qu’il arrive.
J’ai besoin de dire oui, de m’engager, avec des frères comme témoins et de vivre ce lien de la communion en famille avec Don Bosco autour de Jésus- Christ ….appartenir à une communauté d’Eglise, une famille !